Le quatrième chapitre de la série de marque Koei Tecmo, Warriors Orochi 4, arrive sur Nintendo Switch, en plus des consoles de salon habituelles, avec un roster énorme, une campagne incroyablement longue durée et un nouveau gameplay : voici notre critique
Le « petit frère » des Dynasty Warriors et Samurai Warriors les plus joués essaie d'apporter quelque chose de frais au genre, un an après le dernier chapitre du genre. aura-t-il réussi ? Découvrons ensemble.
Warriors Orochi 4 : entre histoire et tradition | Revoir
Warriors Orochi 4 peut sans aucun doute être classé dans la catégorie des jeux "Musou". Le terme, qui en espagnol peut être traduit par inégalé ou inégalé, résume parfaitement la typologie des jeux qui en font partie ; en fait, dans le musou, ils endossent le rôle de héros très puissants, dotés d'armes mortelles et de pouvoirs illimités, qui doivent accomplir des missions en battant des vagues d'ennemis, jusqu'aux boss.
Descendant direct des deux musou par excellence (Dinasty Warriors et Samurai Warriors), les guerriers dont Orochi parle Zeus qui, équipé de 9 bracelets puissants appelés Ouroborus, il envisage de créer une nouvelle chronologie, et donc un nouveau monde. Effrayé par la folie de son père, Persée décide de voler ces bracelets et de s'échapper sur terre pourchassé par Arès et Athéna. Malheureusement, après une série d'événements, les bracelets tombent entre de mauvaises mains et les héros les plus puissants du Japon féodal et de la Chine impériale sont réunis pour faire face à la menace.
Warriors Orochi 4 : actualités, roster et gameplay | Revoir
Dès le début, il est évident que le jeu a été amélioré, par rapport à ses prédécesseurs, dans la composante esthétique : les graphismes sont définitivement améliorés (grâce aussi à la nouvelle version du moteur de jeu), les personnages sont mieux caractérisés que par le passé, grâce aux vêtements variés et aux effets graphiques et sonores de chacun.
Alors que nous avons, une fois déverrouillé, une énorme liste de personnages (170 au total, entrant actuellement dans le Guinness World Record) provenant de Dinasty et Samurai Warriors ainsi que d'autres personnages inédits, d'un autre côté, les ennemis se ressemblent tous; L'IA pas si organisée du jeu les fait également se déplacer collectivement en grands groupes, et il devient assez facile de les éliminer tous en même temps. De plus, dans les séquences avec plusieurs ennemis, il y a de petites baisses de trame, donc en baisse en dessous du seuil de 30fps.
En ce qui concerne le gameplay, des changements assez intéressants ont été introduits. En fait, en plus des compétences traditionnelles des différents personnages, équipés d'attaques légères et lourdes, des compétences spéciales et un mouvement ultime ont été introduits. le magie. Chaque personnage dispose de 4 sorts, qui peuvent être lancés via les boutons arrière de la console, en combinaison avec les boutons d'attaque, ainsi qu'une magie ultime dévastatrice exécutée à l'unisson par les membres de l'équipe.
Dans les cartes du jeu, il est donc possible de trouver des entités appelées « Origines du chaos » qui, en cas de défaite, vous permettent de débloquer le mode Rage de notre personnage, puis d'utiliser une "technique ultime" très puissante. En plus de la magie, le Deificazione, ou encore la possibilité pour certains personnages d'utiliser les bracelets Ouroborus, qui confèrent à leurs personnages des pouvoirs incroyables et une magie infinie. Enfin, la possibilité d'équiper de nouvelles armes et de modifier votre camp, donner un semblant de "croissance" du gameplay, cependant démentie par la répétitivité de la campagne. En fait, malgré l'histoire originale, la campagne de longue durée et le vaste roster, le risque est de se retrouver à anéantir des hordes d'ennemis identiques pendant des heures, puis de s'ennuyer rapidement, si vous n'êtes pas fan du genre.
En plus de la campagne solo, il y a le mode en ligne Battle Arena (en gros une capture du drapeau en 3 contre 3), qui souffre pourtant des mêmes défauts que la campagne. Enfin, tout se déroule dans des maps très similaires, l'histoire est racontée à travers des images statiques des personnages qui conversent (à l'exception de quelques cinématiques) et les dialogues eux-mêmes sont en japonais avec sous-titres anglais. Pas le meilleur, en somme.
Warriors Orochi 4 : en conclusion | Revoir
En conclusion, Warriors Orochi 4 a des hauts et des bas, dictés par des décisions discutables et des caractéristiques inhérentes au genre. Alors que l'équipe de développement a bien avancé dans l'amélioration de l'esthétique, des graphismes et des effets du flot de personnages jouables, le côté « narratif » de la campagne n'a pas été suffisamment soigné. Si d'une part la magie, la déification et le mode Rage à débloquer ont été introduits, d'autre part la répétitivité du gameplay ennuie vite le joueur, qui se retrouvera à jouer une très longue campagne en effectuant toujours les mêmes actions encore et encore, seulement avec des personnages et des compétences différentes.
Enfin, si d'une part, la campagne solo est aussi jouable en co-op avec des amis, et que le Battle Arena a été introduit, il manque encore un certain volet « piacchiaduristica », qui permet de se faire plaisir en toute liberté. avec tous les héros de la liste. Warriors Orochi 4 est donc un titre qui montre de nettes améliorations par rapport aux chapitres précédents à plusieurs égards, mais qui doit encore mûrir et se présenter au public comme un titre AAA capable de justifier le prix catalogue.
7 Un musou classique
Points en faveur
- Vaste liste
- Des héros bien caractérisés
- Introduction d'innovations de gameplay significatives
Points contre
- Campagne et gameplay trop répétitifs
- Des ennemis tous Ă©gaux les uns aux autres et une mauvaise IA
- Chutes de cadre et problèmes de pièce
- Peu de modes de jeu
